La Pisciculture de Sahorre en plein boom !



La Pisciculture de Sahorre en plein boom !

  • Par
  • 0

La semaine dernière ont eu lieu les pontes des truites Fario « Carança » au centre piscicole de Sahorre. Les pisciculteurs de la Fédération étaient mobilisés pour faire pondre les poissons mâtures.

 

Ces derniers sont de souche locale, ils ont été prélevés dans deux rivières du département (la Carança pour les truites fario et l’aval de la Grave pour les truites arc-en-ciel dite « Bouillouses »), puis acclimatés et élevés à la pisciculture dont le but de les faire pondre. L’objectif étant de disposer de poissons robustes et en capacité de s’acclimater dans le milieu sans provoquer de pollution génétique.

 

Cette manipulation délicate consiste à séparer les femelles et les mâles dans des bassins spécifiques. Ensuite les femelles sont endormies dans un mélange d’eau et d’anesthésiant, puis séchées avant d’être vidées de leurs ovocytes.

 

Les mêmes étapes sont réalisées sur les mâles et la laitance est directement mise dans le seau contenant les ovocytes. Plusieurs mâles sont nécessaires pour une femelle, soit en moyenne 3 mâles pour une femelle. Un volume d’eau contenant un activateur de fécondation est déversé sur les ovocytes et l’ensemble est délicatement mélangé pour permettre la fécondation des ovocytes et former les œufs. Une fois le rinçage effectué les œufs sont transvasés dans des seaux d’incubation oxygénés et placés dans une pièce obscure à température constante.

 

Au terme de l’incubation, les alevins éclosent et sont placés dans des auges. Ils sont munis d’une vésicule vitelline qui forme une réserve alimentaire permettant à l’alevin de continuer à se développer sans devoir chercher sa nourriture. Une fois que la résorption de cette vésicule a eue lieu, les alevins commencent à nager à mi-eau en quête de nourriture. L’obscurité de l’écloserie peut progressivement être supprimée.

 

Chaque étape doit être réalisée avec minutie afin d’obtenir des alevins résistants qui seront déversés au cours d’alevinages, en fonction de l’état écologique, dans les rivières et lacs de notre département où ils pourront grandir dans un milieu sauvage.

 

Pêche 66